L'histoire de la marque Petit-Breton remonte au début du XXème siècle. Lucien Mazan, dit Lucien Petit-Breton est un champion cycliste d'Avant-Guerre.
Il est notamment recordman de l'heure en 1905 (41,110km), vainqueur de la première édition de Milan-San Remo en 1907 et premier double vainqueur du Tour de France en 1907 et 1908.
Lucien Mazan meurt au front en 1917.
Sa veuve, Marie-Madeleine Macheteau, perpétuera sa mémoire en créant dès 1920 une marque de vélos portant son nom : les Cycles Petit-Breton, situés à Nantes.
La marque produira des bicyclettes et des vélomoteurs jusqu'en 1970, époque où l'automobile détrône le vélo dans les déplacements quotidiens des français.
Pour plus d'informations sur Lucien Petit-Breton , cliquez-ici.
Et pour les passionnés, nous vous encourageons à découvrir l'ouvrage "Petit-Breton, gentleman cycliste" rédigé par David Guénel chez Publishroom en 2020.
La marque Petit-Breton renaît en 2018 sous l’impulsion de Robin Cojean, ingénieur Arts et Métiers.
Après un début de carrière dans l’industrie aéronautique en Europe et en Asie, Robin décide de se consacrer à sa passion et ainsi réaliser son rêve : fabriquer en France des vélos modernes,
sur-mesure, et respectueux de l'environnement.
Les familles Petit-Breton, descendants du champion cycliste ainsi que Lodenos, descendants des industriels qui tenaient la marque entre 1920 et 1970 apportent leur soutien dans la renaissance de cette marque régionale historique.
Afin de poursuivre une logique résolument éco-responsable, l'intégralité de la fabrication des cadres et pièces Petit-Breton est réalisée à Nantes, dans l'atelier de la marque.
Des matériaux aux fournisseurs, Petit-Breton travaille au maximum avec des acteurs locaux :
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Le carbone est issu d'une revalorisation de chutes de matériaux employés dans l'industrie aéronautique locale.
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La fibre de lin est cultivée et transformée en Normandie.
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Les perches de bambou proviennent de bambouseraies françaises.
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Les moules des cadres sont fabriqués en Vendée.
Les cycles Petit-Breton aspirent à toujours plus d'éco-responsabilité. C'est pourquoi l'entreprise cherche à intégrer dans ses produits plus de résines biosourcées, à augmenter la recyclabilité de toutes ses pièces, et à revaloriser la matière composite dite "perdue".
